Les petites Iles de la Sonde

Publié le par Gaetrach

Jours 1-2

23 sept. - 24 sept. Paris/Bangkok, Bangkok/Denpasar


Départ à 9h30 de Paris - décollage en début d'après midi.

Bangkok : attente de 4 heures au lieu de 2 heures

Arrivée à Denpasar : 15h30

Rencontre avec Jean Luc (une personne que nous avons rencontré sur le forum Budaya), qui est très pressé car notre avion avait du retard.

Il nous donne les billets pour Flores où nous nous rendons dès le lendemain.

Pour rejoindre Kuta, après avoir hésité à prendre un taxi, nous décidons de « jalan, jalan » un peu car les prix sont vraiment excessifs. Nous trouvons plus tard un taxi au tarif beaucoup plus avantageux.

Arrivés sur Kuta, nous tombons sur un carnaval très original, pour ne pas nous dépayser certains sont même déguisés en footballeurs français !!

Nous marchons ainsi avec un spectacle qui bouge avec nous vers Poppies Lane 2, ou nous pensons trouver un losmen très facilement.

Enfin nous posons nos sacs au losmen Hartawan, pour prendre une bonne douche et pouvoir nous promener tranquillement dans les rues.

Un petit tour dans la ville, puis sur la plage de Kuta, paradisiaque surtout la nuit car elle n'est plus envahie par les touristes.

 Jour 3

25 sept. Bali / Flores

Lever 7h00 pour prendre l'avion direction l'île de Flores à 10h30. Jean Luc nous avait conseillé d'aller très tôt à l'aéroport car la compagnie aérienne Merpati veut tellement faire bien que les avions partent parfois plus tôt que l'heure indiquée !! Voici une logique très indonésienne.

Nous avons pris l'avion sur le tarmac avec des nones, quelques indonésiens et quelques autres touristes...

Le vol a duré 1h15, court mais pas très rassurant car l'avion gelait de l'intérieur.

De la haut Flores parait très peu habitée et très dense en végétation. Cela ressemble a une immense forêt tropicale.

Très motivés par cette arrivée sur une île inconnue, nous décidons une fois de plus de « jalan, jalan » jusqu'à Maumere c'est a dire selon le guide du routard seulement trois petits kilomètres.

Rien de bien méchant quoi c'était sans compter qu'il était midi pétante et que le soleil était à son zénith, nous avons littéralement fondu au soleil et encore mieux nous étions en tongs et avons récoltés de très belles ampoules. Tout commençait bien !

Nous nous sommes arrêtés à l'hôtel Jaya sans trop avoir le choix car les autres étaient pleins. Un hôtel bruyant car en bord de route, assez cher et en plus tout prêt de la mosquée.

En nous promenant dans Maumere, nous avons très vite compris que les habitants avaient vraiment peu l'habitude de voir des blancs (boulays) dans ce coin. Mis à part des « hello misters, hello misses !! », ils ne parlaient pas un mot d'anglais, et tous les commerces étaient fermés pour le ramadan!!! Maumere est censé être un port important qui vit du commerce du cacao, du café et des clous de girofle.

Il y existe aussi un superbe marché de couleurs et de vie. Mais la période du Ramadan ne nous a pas permis de voir tout cela.

Nous avons finalement trouvés un endroit où manger, le propriétaire avait très certainement des origines papoues. Le déjeuner était bon, bien que nous n'étions pas sûr de vraiment manger du porc. En tout cas, trop agréable ces bintangs (bière du pays) !!

Les magasins se sont ouverts plus tard et Gaëtan a pu acheter des tongs à 5000 rps (0.50 centimes) à un vendeur complément ahuri !!

Nous sommes partis à la recherche d'une plage, malheureusement les habitants de Flores n'ont pas encore le déclic ni les financements d'ailleurs pour le ramassage des déchets. Les plages y sont impraticables, on trouve des déchets sur la plage, dans l'eau enfin bref partout c'est une véritable décharge. Nous sommes donc restés une petite demi heure (le temps que Gaëtan fasse trempette, quel courage !!) face à une eau dégeulasse avant de céder et de rentrer au losmen.

Nous sommes rentrés de nuit les uns derrière les autres pour éviter de se faire renverser par les mobylettes, les voitures, ou les bémos. Nous avons ainsi pris notre douche à la bougie, quoi de plus romantique.

Le soir, dîner au « Golden Fish » où nous avons choisi notre repas, un crabe d'un kg immense et un poisson, tout ça tué et dépecé dans la minute.

Le restaurant était tout à nous, nous étions les seuls clients car pratiquement les seuls touristes aussi.

La nuit fut très bruyante au son du « alllahhhh wakbar ! » à 4h du mat.

 

Jour 4

26 sept. Maumere / Moni

 

Le matin, dès l'aube, 3 heures de bus mouvementées direction Moni, un petit village au pied du Mont Kelimuntu.

Le coeur bien accroché, nous pensions vomir notre petit dej' à chaque virage.

Le grand huit avec un chauffeur de rallye.

11h00 : arrivée à Moni, le bus nous dépote sur le bord de la route et nous sommes pris en charge directement (on les soupçonne de s'appeler et de nous prendre pour de la marchandise) par Roberto qui sera appelé « O » a partir de maintenant pour des raisons personnelles, propriétaire de Watugana Bungalows.

Le logement est très agréable, nous sommes avec la famille de « O » mais nos chambres sont occidentalisées avec moustiquaires et véritables toilettes.

Sur les conseils de « O » qui ressemblent plus à une obligation nous allons manger au « Chenty pub » qui est en fait une terrasse surélevée tout simplement.

Puis nous allons nous balader dans les rizières en compagnie de « O » et allons nous baigner dans une source d'eau chaude au milieu des rizières. Nous tombons à l'heure de pointe, avec les paysans qui sortent des champs de rizières. Les gars y vont quand même mais nous (les 2 Rachel) se sentant un peu seules et un peu regardées, décidons de nous tremper les pieds.


Jour 5

27 sept. Moni

Lever 4h00 du matin pour assister au lever du soleil sur le mont kelimuntu

Le paysage y est magnifique, on y découvre après un simple quart d'heure de marche, trois lacs de trois couleurs différentes. Le Kelimuntu culmine à 1700 m d'altitude.

Nous avons pu deviner chacun des lacs avec leur couleur bien particulière avec le lever du soleil. Le premier est bleu vert, le deuxième violet et le troisième noir. Pour les Indonésiens, le volcan est occupé par les esprits, et chacun des lacs est voué aux nymphes, aux enfants, aux ancêtres.

« O » ne nous a pas accompagné la haut, est ce par fainéantise ou par peur du volcan, nous ne savons pas. Un indonésien nous a généreusement offert du thé fumé à notre arrivée (très spécial en goût), mais nous a réclamé l'argent pendant la descente.

Ensuite nous prenons le chemin de la rizière dans laquelle nous nous étions baignés la veille. Un couple y lave son linge ainsi que son enfant.

Apres être rentrés au losmen pour le petit dej', « O » (et oui encore lui !) nous a emmené vers les villages traditionnels en bémo. Le trajet a pied aurait été possible mais assez long, de plus les routes sont vraiment très difficilement praticables même par le bémo.

Le premier village, Nggela, est la capitale de l'Ikat si on peut dire car il s'agit d?un très petit village en bord de sentier. Les villageoises nous ont expliqués et montrés toute la fabrication d'un Ikat.

L'ikat est un procédé de teinture et de tissage dans lequel les parties du fil qu'on veut préserver de la teinture sont cachées par un fil qu'on noue sur le fil de la trame. On plonge ensuite le fil dans la teinture. On recommence pour les autres teintes. Par extension, le mot désigne également le tissu qui en résulte.

Nous avons acheté un ikat chacun, car les prix au village étaient vraiment très intéressants. Et nous savions que nous ne pouvions retrouver des ikats à un prix si peu élevé ailleurs.

Au deuxième village, Jopu, nous rencontrons Maria qui nous fait entrer dans une maison traditionnelle avec un haut toit de palme à quatre pentes. Dans cette maison traditionnelle se déroule toutes les cérémonies du village comme le mariage, l'accouplement, la naissance et bien sur la mort.

Maria nous explique avec un très bon anglais tous ces rituels ainsi que chaque gravure et sculpture présentes dans la maison. A la fin nous donnons une offrande en roupiahs...

Sur la route du retour, « O » nous permet de prendre des photos du paysage et nous montre l'arbre qui produit la matière servant à bourrer les matelas et les cousins. Cela ressemble à du coton sauf que c'est extrêmement doux et rempli de petites graines noires.

Nous allons dans un petit restau où « O » se fait payer à manger à nos frais sans même nous le demander. Nous invitons donc le chauffeur à se joindre à nous, car par politesse il était resté dans son coin.

Nous comprenons assez rapidement que « O » a une réputation très particulière dans le village. Après plusieurs sous entendus de villageois nous comprenons que l'argent l'intéresse plus que le fait de faire découvrir son pays à des touristes. Nous décidons donc de faire attention à ses propositions et en ferons l'expérience le soir même.

Chaton après avoir embarqué les clefs de notre précédent losmen à Maumere, laisse cette fois les clefs du cadenas à l'intérieur de la chambre ! « O » doit donc enlever le clou qui retient le cadenas, rien de cassé mais il fera payer à Rachel et Chaton 25000 Rps le clou qui n'était que sortis du mur au final.

« O » qui se fait encore payer le repas le soir, cherche à nous convaincre de partir avec lui pour le reste de notre périple sur Flores. On avait capté que le petit filou avait bien envie de nous arnaquer et que en plus Monsieur avait du mal à supporter qu'on lui dise non !

A bout d'arguments et sûrement à bout de nerfs, « O » se fait remplacer par un de ses collègues avec qui nous arrivons à négocier un prix plus intéressant. Mais « O » est très vexé de ne pas conclure avec nous et nous fait la tête toute la soirée.

La négociation devient encore plus raide, Gaëtan et Chaton veulent partir avec Erru et nous les filles on est persuadés de se faire complètement arnaquer. L'attitude de « O » nous a mis un peu en pétard et il n'est pas question de céder !!

Pour finir, il est prévu que nous partions demain en 4x4 avec Erru pour Bajawa pour 300 000 Rps en tout soit un peu moins de 30€ pour 6hrs de route, et des arrêts prévus à la plage de galets bleus et d'autres coins à ne pas louper. Mais franchement les gars la c'est la grosse arnaque !!

Nous allons nous coucher assez énervé par l'attitude de « O » qu'on finit par appeler fernando ou caballero, ou tout ce qui se finit en « O ». Vous comprenez maintenant pourquoi on ne prononce pas son nom, on avait peur que ça nous porte malheur !!


Jour 6

28 sept. Moni / Bajawa

« Please, please, wake up »

« Eh c'est bon on avait dit lever 8h00, qu'est qu'il y a Erru ? »

On ouvre la porte pour trouver Erru avec un regard de chien battu et qui sort des « sorry, sorry »  à tout va : « sorry sorry the car is in the tree »

Il nous raconte que cette nuit ils ont fait une virée en 4x4 et qu'il s'est endormi au volant. La voiture a atterri dans un arbre et est complètement HS.

On comprend très vite au regard de « O » que Erru nous ment. Son copain a du lui faire une scène car il lui a piqué ses clients.

Résultat, pas de voiture et nous en revenons à la solution du bus qui semblait la meilleure aux yeux des filles.

Nous nous étions déjà renseigné sur le tarif et l'heure de passage hier. Mais il y avait beaucoup de contradictions. « O » nous avait dit que le tarif était de 75000 Rps (7€) par personne et que c'était impossible d'avoir une place si on ne réservait pas car il y avait trop de monde et que de toute façon ce n'était pas sûr qu'il s'arrête à Moni. Mais une villageoise pensait que le tarif était de 50000 Rps maxi et qu'il y  avait forcement de la place dans le bus sans avoir besoin de réserver.

Enfin vous avez tous compris, si vous allez traîner vers Moni, évitez de croiser « O », il n?est pas de très bons conseils.

On a fait nos sacs et on s'est cassé en disant au revoir à un « O » qui ne nous a même pas regardé dans les yeux. Quelle déception !

Après avoir attendu près d'une heure a l'arrêt du bus, il est finalement arrivé avec suffisamment de place pour nos fesses de touristes et à 50000 Rps par personne.

Départ à 9h30 de Moni, enfin, un très joli village mais vraiment difficile à quitter.

Le trajet s'est fait avec les virages habituels et le paysage toujours aussi magnifique. Nous faisons la rencontre d'Albert, « le rétroviseur arrière du bus » (les portes du bus restent ouvertes, et un homme est posté à chaque porte pour prévenir le chauffeur d'un éventuel souci...)

En faisant une pause à Ende, nous rencontrons la petite Ros qui danse et chante de petites chansons en vendant ses fruits.

Nous arrivons enfin à Bajawa à 16h00 et nous installons au Korina losmen où nous rencontrons Alphonse qui sera notre guide pour demain. Il semble très gentil et ses tarifs sont très accessibles.

Une petite promenade dans la ville pour visiter un peu, et nous squattons pendant une petite demi heure le terrain de foot où des footballeurs de tout âge s'entraînent.

Bajawa est une petite ville de montagne qui est aussi la capitale des populations Ngadas. Le mont Iniaré la domine.

Jour 7 
29 sept. Bajawa

Alphonse et Jonny nous attendent pour la visite de trois villages traditionnels dans les Montagnes, et une source d'eau chaude. Nous rencontrons au passage Sylvie, la fille d'Alphonse et il nous montre son village ainsi que sa modeste maison. Il est très fier de sa famille.

Le premier arrêt se fait à Luba après avoir emprunté une route assez périlleuse. C'est un petit village traditionnel où Alphonse nous explique chaque coutume et la signification de  tout ce que nous voyons.

Au centre du village, on peut trouver plusieurs Ngadhus, structures mâles en forme de parasol composé d'un pilier et surmonté d'un toit de chaume et à leurs côtés des Bhagas, structures femelles représentant une petite maison. Ils servent à habiter l'esprit des ancêtres. Il y a autant de structures que de familles dans le village.

Alphonse est un très bon guide et n'hésite pas à nous expliquer plusieurs fois si nous avons des problèmes de compréhension. Les gens du village quant à eux sont très accueillants et nous propose de nous mettre à l'abri du soleil sur leurs terrasses. Ils apprécient évidement que nous glissions quelques mots en indonésiens mais ils parlent en fait un dialecte propre à leur village.

Sur le toit de certaines maisons nous apercevons une structure de guerrier et sur d'autres une minuscule maison. Alphonse nous explique que la coutume veut que lorsque les enfants se marient, le père et la mère quittent la maison familiale pour vivre dans la maison des hommes (le guerrier) et dans la maison des femmes (la minuscule maison).

Nous partons ensuite pour une rando d'une heure dans la jungle sous un soleil torride, on arrive à éviter les chutes sur les terrains pentus mais pas les coups de soleil.

Puis nous arrivons à Tololela A et Tololela B qui sont au fin fond de la brousse. Eux n'ont pas l'habitude de croiser du « boulay » mais ils connaissent bien Alphonse. Les femmes ont la bouche et les lèvres rouges à cause d'une plante qu'elles mâchent à longueur de journée.

Nous rejoignons le bémo plus loin, et nous arrêtons ensuite au bord de route pour pique niquer. Alphonse nous a préparé un repas de poisson et de riz très bon mais vraiment très épicé. Les parts sont si énormes que personne ne finit.

Une baignade est vraiment la bienvenue, on part pour les sources d'eau chaude de Malanaye. Le site est magnifique. Une première source d'eau chaude arrive des montagnes, tellement chaude qu'on peut y faire cuire un oeuf et une deuxième d'eau glacée vient se mélanger à celle-ci.

La température de l'eau est donc très agréable, selon l'endroit où l'on se baigne, on peut se rafraîchir ou se réchauffer.

Dur dur de partir mais après plus d'une heure de baignade, il faut bien continuer notre périple avant la tombée de la nuit. On s'arrête à Bima, le village le plus grand mais aussi le plus touristique, ici nous ne pouvons les prendre en photo sans une compensation financière, et les villageois sont froids. La vue en haut du village est magnifique.  

La journée a été vraiment très enrichissante et on en a pris plein les yeux. De plus Alphonse est vraiment un très bon guide qui connaît très bien sa région et ses coutumes. Quel plaisir de rencontrer des gens aussi simples et généreux.

 Jour 8
30 sept. Bajawa / Labuanbajo

Aujourd'hui on se met en « stand by », nous devons nous taper 10 heures de bus pour arriver sur la côte ouest de Flores.

Le trajet commence plutôt bien puisque après 10 minutes de route, le chauffeur s'arrête pour une heure de pause !! Pas de stress, la vie est cool ici et on prend les choses du bon côté après tout c'est les vacances !

Le trajet est très long, on a les fesses en compote et on a rien à manger mais Marcel (notre chauffeur) finira par nous amener à bon port malgré quelques grosses frayeurs.

Nous arrivons à Labuanbajo à 17h00 complètement usé de cette journée et heureux de tomber sur un superbe losmen pour trois fois rien encore une fois. Nous avons chacun notre bungalow sur pilotis fait de bois et de palme dans un jardin en terrasse (c'est le Gardena bungalows pour ceux qui veulent y séjourner).

Bon c'est vrai Rachel et Chaton ont une fourmilière dans leur salle de bain et un geiko qui squatte les lieux mais bon c'est ça l'aventure !!

Ce n'est pas tout mais on meurt de faim, le losmen fait aussi restaurant et nous nous régalons de « hot plates » et de bintangs. La vue est magnifique de la terrasse. Nous voyons l'océan indien, le port de la ville avec de magnifiques voiliers et de nombreuses petites îles à l'horizon.


 Jour 9
1er oct. Labuanbajo

On se tente une grasse matinée jusqu'à 08h30 (un record !) puis on part en ville à la recherche des meilleurs prix pour un « boat trip »  de 4 jours qui nous permettrais de faire l'île de Komodo, de la plongée, d'autres excursions et ainsi de rejoindre Lombok.

Les prix ont vraiment augmenté par rapport à ce qu'énonce le guide du routard, le voyage de 4 jours est à 1 000 000 Rps soit un peu moins de 100€. Les prix ont carrément doublé.

Mais pas de stress on verra ça plus clairement demain. Pour l'instant c'est journée farniente avec balade sur la plage, on a hâte de pouvoir enfin se baigner.

Mais nous retombons à nouveau sur des plages complètement dégradées par les déchets. Un couple d'adolescents amoureux se bécotent parmi ses déchets ça ne semble pas les gêner le moins du monde.

Pour accéder à cette plage le chemin est rempli de trous large comme la main, à notre arrivée des centaines de crabes géants se planquent dans ces trous, c'est très impressionnant et effrayant de devoir passer par ce chemin mais ils ont bien plus peur que nous.

La journée se finit encore par un bon repas et quelques bonnes bières.

On quitte le restaurant par un sympathique "selamat tidoune"  de Rachel (il faut en fait dire selamat tidur pour bonne nuit)

 Jour 10
2 oct. Labuanbajo

La nuit a été dure entre la mosquée et petites bêtes pour Chaton et Rachel.

La mission du jour est de trouver un bateau pour partir 4 jours et 3 nuits.

Mais personne ne veut prendre seulement 4 personnes, nous devons trouver deux personnes supplémentaires pour partir. Ce qui s'avère difficile car le peu de touristes que nous croisons font le trajet dans l'autre sens à savoir Lombok/ Labuanbajo.

La dernière alternative est de faire ce trajet en seulement 2 jours et une nuit mais cela nous enchante moins. Après être partis à la chasse aux touristes, nous cédons pour le 2jours/1 nuit avec la Perama qui se révèlera être une excellente agence. Cela nous coûte 900 000 Rps chacun.

Nous ferons donc une halte à Rinca pour voir les dragons du komodo (L'île de komodo est tellement visitée que les dragons ne se montrent même plus), une halte à Moyo, du snorkeling et enfin rejoindre Lombok. Le départ est prévu pour demain soir en attendant nous devons trouver à nous occuper pour la journée de demain.

 Jour 11
3 oct. Labuanbajo

Aujourd'hui nous embarquons sur le bateau de Luckman, un pêcheur qui peut nous emmener sur une île déserte afin de faire de la plongée au tuba. Après seulement ½ de traversée nous voilà au paradis, une plage tout à nous avec une eau bleue turquoise, sans déchets.

C'est complètement paradisiaque, les fonds marins sont fabuleux et diversifiés et les coraux envahissent l'océan. Nous passons 4 heures à se croire seuls au monde et ramassons les plus beaux coups de soleil du périple !!

Le soir même nous embarquons sur la bateau de la Perama, le départ se fera seulement le lendemain matin mais une petite fête est organisée par l'équipage et nous dormirons sur le bateau.

L'équipage jeune et très sympa nous a préparé un repas et se font un plaisir de chanter pour nous. Le cuistot est d'ailleurs le plus fort, il croit en ce qu'il fait lui !!

Nous sommes plusieurs touristes sur le bateau : trois hollandais, deux belges, deux suisses, une japonaise, et un bon français, André, que nous avions déjà rencontrés le midi.

Après cette petite sauterie, nous nous installons sur le pont du bateau et faisons la connaissance de Nuno et Séverine, un couple suisse qui fait le tour du monde.

La nuit va être raide et froide nous avons seulement une paillasse et un drap pour nous tenir chaud mais dormir à la belle étoile sur un bateau c'est plutôt sympathique.

 Jour 12
4 oct. Départ en bateau Labuanbajo / Rinca

Réveil par le départ du bateau à 5 heure, nous nous levons en même temps que le soleil fait son apparition, le spectacle est magnifique, c'est paradisiaque. Au revoir Flores !!

On arrive à Rinca pour aller dire bonjour aux dragons du komodo. Il est à peine 8h du matin et c'est déjà le caniar, il fait facilement 40°.

Rinca est une île extrêmement aride, peuplée de cactus, d'arbustes épineux et de broussailles bref, loin d'être facile à vivre. Seulement 400 habitants vivent ici ou plutôt survivent vu le climat.

Deux villageois entourent notre groupe armé d'un bâton au cas ou... (super rassurant !!)

Et nous avançons dans cet jungle aride pendant près de deux heures, en rencontrant buffles, dragons et singes en complète liberté.

Les dragons sont impressionnants par leur taille mais semblent complètement inoffensifs ce qui ne nous empêche par d'avoir les boules dès qu'ils bougent le petit orteil !!

De retour sur le bateau nous partons directement sur une petite île à l'ouest de Komodo. Pour faire du snorkeling, le bateau s'arrête en plein  milieu de l'océan.

Puis nous continuons à naviguer direction Moyo où nous arriverons demain matin.

En attendant apéro à bord en regardant le coucher de soleil et les bancs de poissons volants qui jouent à côté de nous.

Nous dormons cette fois dans la salle à même le sol car il fait trop froid dehors et le bateau a pris de la vitesse. Nous le sentons d'ailleurs car ça secoue fort et il faut se concentrer sur autre chose pour éviter d'être malade !!


Jour 13
5 Oct. Moyo / Lombok

Nous arrivons à Moyo le matin aux alentours de 8 h00. Rachel Collet se réveille avec la lèvre inférieure enflée par le soleil c’est très sexy !!

Nous débarquons sur Moyo.

Après une balade en forêt nous arrivons à la cascade de tarzan. Les habitats sont sympathiques et les enfants nous suivent en chantant. Gaëtan est le premier à se lancer à la corde pour atterrir dans la cascade puis tout le monde y passe.

Les indonésiens sont les plus forts à ce petit jeu et font de véritables sauts périlleux.

Nous repartons ensuite vers l’île de Keranat, une très petite île perdue au  milieu de l’océan. La mer étant trop basse il est difficile de quitter la plage car les coraux font leur apparition. Mais depuis le bateau Gaëtan et Yoann s’amuse à sauter depuis le toit.

Notre dernière étape Lombok, on dit au revoir à l’équipage et montons directement dans un bus pour Mataram. Le bus nous lâche tout près du but mais en le poussant tout redémarre.

Le suisses nous quittent pour continuer leur périple vers Bali.

Quand à nous nous pensons nous diriger vers les Gili Islands et plus précisément sur l’île de Gili Trawagan. En attendant demain, il est grand temps de se coucher nous sommes sur les rotules.

 

Lire la suite - Lombok , les Gili et Bali

Publié dans Carnet de route

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