Java

Publié le par Gaetrach



Ce carnet de route n'a d'autres ambitions que de vous présenter le déroulement de notre voyage de 3 semaines en Indonésie (ce qui est court à l'échelle d'un si grand pays) et de vous montrer de quoi est née notre désir de créer une association dont l'action se concentre sur ce pays.

Nous sommes partis à quatre de Rennes (Myriam, Aurélie, Rachel et Gaëtan) dans la matinée du 2 août 2004.

 

Pour visualiser la partie du carnet de route qui vous intéresse, cliquez sur l'une des villes

(et un grand merci à Théo).

 4 août 2004 : Djakarta-Bandung  5 août 2004 : Les environs de Bandung  7 Août 2004 : Pagandaran  9 Août 2004 : Yogyakarta

2 et 3 août : Rennes-Paris-Amsterdam-Singapore-Jakarta


On est donc partis dans la matinée de la gare de Rennes et on est arrivé vers midi à Paris Charles de Gaulle pour embarquer dans le courant de l'après midi. Carrément excités par l’inconnu, on a l’impression de partir pour une grosse aventure !

 

Le voyage est relativement long, il faut compter en moyenne 15 heures d’avion et on a eu le droit à deux escales (Amsterdam et Singapore), compte tenu de la distance.


Arrivé à l'aéroport se situant à l'Est de Jakarta, (vers 17h heure locale, il faut enlever 6 heures), nous avons fait les démarches pour obtenir les visas. Nous avions fait le choix de les faire sur place, car d'une part cela prend peu de temps et c'est légèrement moins cher et donc idéal pour les petits budgets.
Une fois les formalités établies, on décide de rejoindre la capitale avec l'un des nombreux taxis (ne pas oublier de demander de mettre l'ergomètre, essentiel pour payer le juste prix). Une fois les sacs chargés dans le taxi, et après avoir déterminé où nous passerions la nuit, en l'occurrence dans le quartier "routard" de Jalan Jaksa : direction  Jakarta, l'ancienne Batavia.

 

Ce petit trajet d'une demi heure en taxi nous mit dans le bain directement et nous renseigna très vite sur la manière très spéciale de conduire des Indonésiens : atroce ! Mais cela se déroula néanmoins sans encombre et on se dénicha deux petites chambres au Krishna Hôtel, un charmant losmen familial. En moyenne, il faut compter entre 5 et 10€ pour deux avec en règle général le petit déjeuner ou le thé.

L'intérêt du Krishna Hotel est qu'il a une petite terrasse sur le toit où l'on peut voir une partie de cette immense ville (plus de 9 millions d'habitants).  



4 août 2004 : Jakarta-Bandung

 


Lever très matinal pour Rachel et Gaëtan qui décident d’aller se promener près de la place Merdeka (où se trouve la colonne de Monas considéré comme l’emblème du combat du peuple indonésien pour la liberté). Sur le retour on aura le droit à une manifestation étudiante très festive!

 

 Le binôme Rachel et Gaëtan vont finalement rejoindre leurs deux compères à l’hôtel où Myriam prise d’un mal de ventre se fait masser la plante des pieds par le gérant de l’hôtel. Tout cela en complément d’un thé et d’un cachet naturel au ginseng et à la gelée royale : ça va mieux pour un temps !


 

 

On va prendre le petit dej’ au Mémories Café et chopons ensuite un bajaj (petit moyen de transport a trois roues très répandu à Jakarta) qui nous emmènera au marché aux antiquités : 5 personnes + 40kg de bagages c’est très comique dans un aussi petit 3 roues !

Finalement nous partons vers la gare pour prendre le train en direction de Bandung où nous rencontrerons un jeune homme très sympathique qui nous apprendra nos premiers mots de Bahasa Indonesia.

 

Nous voilà dans le train, en route pour Bandung ! Le binôme Rachel/Gaetan ne sont pas à côté mais pas de panique ! Les autres voyageurs ayant remarqué les deux « boulets » (blanc en indonésien enfin on pense parce que c’est ce qu’ils criaient quand ils nous voyaient !) séparés s’affairèrent dans tous les sens pour les remettre à côté ! Enfin installés, on a pu regarder défiler devant nous des paysages de rizières magnifiques.

 

Arrivée à Bandung : nous sommes tout de suite repérés par deux ados (l’un deux s’avèrera avoir 36 ans : ils ne font vraiment pas leur âge). On a donc le plaisir de se faire accompagner au losmen By Moritz que nous vous recommandons fortement : bonne ambiance, bonne bouffe, bonne rigolade


et c’est encore mieux si vous savez chanté ! 

  

5 août 2004 : Les environs de Bandung

 

 

Lever grâce aux chants parvenant des différentes mosquées nous entourant (on s’y habitue rapidement).

Aujourd’hui excursion prévue avec Yoni (le chevelu) et le chauffeur « attend ».

 

 

Le départ étant prévu pour 9h, Yoni arrive avec gros mal de tête (mabouk !) et on s’en va direction tout d’abord les rizières avec petit arrêt improvisé pour goûter des patates sucrées (très peu digestes !)

Durant le trajet Lilie cru mourir 20 000 fois (toujours pas habituée au mode de conduite) !


 

« Attends » nous dépose près des rizières où nous partons avec Yoni découvrir la culture du riz et avons la chance de rencontrer une famille d’agriculteurs qui nous montrent leur culture du tabac, leurs animaux, leur maison et nous bah on leur montre...notre appareil photo numérique !

 

Après leur avoir dit au revoir on entame la descente où Myriam frôle le bain de boue. Derrière nous un chien à trois pattes nous suit ainsi que quelques enfants qui nous accompagneront jusqu’en bas. Devant nous Yoni feint de manger un caméléon, amusé du regard ahuri de Lilie !

 

Le volcan Pagandayan :

montée très lente.

Lunch time : soupe de nouilles aux légumes+thé

 

C’est parti pour la montée du volcan où Lilie sera d’ailleurs épatante (beaucoup moins à la descente) arrivé en haut l’odeur du souffre nous prend le nez et l’estomac, le paysage est lunaire, tout a été devasté par la dernière explosion.


Là haut nous rencontrerons des parisiens (en tongs) que nous reverrons pendant notre voyage comme un autre groupe de françaises. On déguste ensuite une kretek (cigarette au clou de girofle laissant un goût sucré sur les lèvres) devant le cratère où l’eau bout à plus de 80°. Yoni, tailleur de pierre exceptionnel, s’affaire à récolter dans la roche du « yellow cristal » (en fait du souffre cristallisé) pour nous offrir un petit souvenir du volcan Pagandayan.

 
 
 



 

 
 

S’en suit la descente (chaotique pour certains) puis un petit goûter improvisé de galettes de riz dans des feuilles de bananier accompagné d’un thé.

Et comme d’habitude « Attend » attendait ...

 

Ce dernier nous emmène dans un hôtel super classe où se trouve une source d’eau chaude et plein de chinois en train d’y bouillir. On fini donc la journée par une baignade dans une eau à 40°.


 

 

Retour chez By Moritz complètement crevé, mais avant de rentrer on passe devant un grossiste de Durians qui nous invite à en déguster. Ces fruits sont censés être les meilleurs fruits du monde. Pas pour nous, en fait ça sent extrêmement fort (un peu la mort). Pendant que Gaetan joue l’homme et montre l’exemple, Lilie et Rachel font mine de manger et Myriam la téméraire mange même le noyau qui selon elle a un goût de noisette.

Durant la soirée, comme chaque soir, il semble, nos convives s’improvisent chanteurs et nous arrivons à nous rendre ridicules avec la chanson « Un éléphant » de Lilie. Lilie n’en peut plus d’Adi (manche)!

Vous connaissez Lilie, normalement c’est coiffeur tous les deux mois et là justement il était temps d’y aller. Gaetan en fera part à Enos qui projettera de prendre un rendez vous à Lilie pour demain, ce qui la rendra folle et très rancunière...


 

6 août 2004 : La ville de Bandung-Pagandayan

Reveil à 5 h en stéréo live par la mosquée. Après avoir préparé nos sacs dans la matinée, Enos et Yoni, nous emmène visiter leur ville, au programme une petite fabrique de marionnettes (Yoni’s joke : King Kong), un petit tour près de la mosquée.

Enos nous a ensuite conduit dans une petite boutique ou Gaetan a succombé à un magnifique Kriss (couteau à la lame ondulé considéré comme un objet sacré et magique qui l’unit à son propriétaire) et où les filles on toutes pu avoir un tout petit Kriss (avec mini esprit). Aurélie et Myriam faisaient diversion à l’extérieur. 

Sur le retour, les filles, instit de métier, ont eu le plaisir de visiter une école et de rencontrer des élèves.

 

Après avoir bu un bon Coca (et une Bintang) et fumé une bonne Kretek, Enos nous avait dégotté un minibus pour prendre la direction de Pagandayan après avoir dit au revoir à tout le monde, photo groupée, Au revoir Che Guevara, « comme-ci comme ça » et à toute la bande.


 

Conclusion de Bandung : « Mata hati » (main sur le cœur).

La route pour aller jusqu’à Pagandayan (environ 3 heures), malgré une petite halte pour manger, fut longue, peut être à cause de la route chaotique et du chauffeur muet.

 

L’arrivée s’est faite de nuit et nous avons décidé de dormir au Mini Tiga, petit losmen superbement décoré avec thé à volonté et petit déj’ compris dans le prix, les chambres sont grandes et très propres (et tout ça pour 5€ à deux). Ce losmen était tenu par une bande d’adolescent dont le fils de la propriétaire, une bretonne originaire de Quiberon mariée à un Indonesien. 

Publié dans Carnet de route

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